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PSAUME 41 (42)
R/ Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant.
Comme un cerf altéré
cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche,
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.
J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
La soif que met en avant ce psaume est comparée à celle d’un cerf qui tend le cou vers les eaux. C’est un élan animal et en même temps cet élan, transposé dans le coeur humain, devient une aspiration à la Vie, une aspiration à la Source de la Vie. C’est cette source et la plongée dans son eau qui sont susceptibles de nous guérir, d’éclairer notre route, de nous faire partager le signe du salut. En recevant d’elle tant de bienfaits, elle nous pousse à l’action de grâce, à la reconnaissance du don reçu. On pourrait dire qu’un tel mouvement intérieur est universel. Toute personne sincère avec elle-même, éprouve cette soif intérieure et peut trouver à l’alimenter si son coeur y est ouvert par l’encouragement des assoiffés qui l’entourent. Jour après jour, durant ce Carême, tendons notre âme assoiffée vers l’eau vive qui sans cesse, s’offre à nous.